En images : Grande extension ouverte sur le jardin
Rénovation, Rénovations mitoyennes, Reportages
Ce projet de rénovation d'une maison typiquement bruxelloise constitue un bel exemple de revalorisation du bâti existant de la capitale. Tout comme il démontre la capacité du bureau Spotless Architecture à déployer son savoir-faire en la matière.
Située dans la commune d’Ixelles, cette maison bel étage mitoyenne date des années 1920-1930. La toiture, les sanitaires, quasiment tous les revêtements de sol et autres parachèvements ont été refaits. Cette nécessaire rénovation en profondeur s’est faite en réponse au programme « classique » souhaité par les propriétaires, à savoir une grande cuisine à vivre, un espace privatif pour les parents avec dressing et salle de bains, deux chambres d’enfant avec salle de bains, une chambre d’amis avec salle de douche, ainsi qu’un bureau. Sans oublier bien sûr le souhait d’apporter à l’ensemble un maximum de lumière naturelle. Pour cela, quoi de mieux qu’une nouvelle extension ?
Nouveau volume
Lors de l’acquisition, cette maison typiquement bruxelloise présentait trois pièces en enfilade et un agglomérat de petites annexes à l’arrière, dont l’une permettait d’accéder au jardin par un vieil escalier. « Face à ce méli-mélo de volumes datant d’époques différentes, nous avons logiquement proposé aux maîtres d’ouvrage d’abattre cet ensemble sombre et sans cohérence pour créer une grande extension s’ouvrant sur le jardin. Structurellement, il était évidemment plus facile de faire place nette et de construire un volume neuf qui, du coup, a pu être idéalement isolé. » Cette solution offrait aussi la possibilité d’agrandir la surface habitable du niveau de vie.
Optimiser l’espace
Comme c’est souvent le cas dans ce type de maison, le couloir prolongeant le hall d’entrée et longeant l’escalier menait directement à la cuisine ainsi qu’à l’escalier descendant vers la cave. Pour réaménager cet espace perdu et optimiser son volume, une sorte de sas fonctionnel a été créé entre le pied de la cage d’escalier et la nouvelle cuisine, sur toute la hauteur disponible. Côté couloir, ce sas est occupé par des placards qui font notamment office de vestiaire ; à l’autre extrémité, séparées de la cuisine par une porte coulissante, des toilettes ont été installées le long de l’accès à la cave, le rez-de-chaussée n’en comportant pas à l’origine. Les toilettes les plus proches étaient en effet situées au niveau de l’entresol, à côté d’une petite salle de bains ; deux pièces qui ont également fait l’objet d’une démolition.
Jusqu’au bout
La réussite de ce projet de rénovation ne tient pas seulement au bénéfice fondamental qu’apporte le nouveau volume de construction et son flot de lumière naturelle. La volonté de pousser au maximum l’aménagement intérieur et extérieur de la maison dans le but d’obtenir un projet cohérent et le plus abouti possible y participe aussi grandement.
Réalisation Spotless
Texte Stephan Debusschere
Images Laurent Brandajs
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
Les petites annexes qui occupaient autrefois l’arrière de la maison ont été abattues pour faire place à une nouvelle construction qui accueille désormais une généreuse cuisine à vivre.
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
Les grandes baies vitrées coulissantes s’ouvrent sur le jardin et surplombent la terrasse en contrebas. L’îlot central intègre de nombreux rangements, un évier ainsi qu’un coin bar/petit-déjeuner.
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
L’ensemble de la cuisine a été dessiné par le bureau Spotless Architecture, qui intègre un département d’architecture d’intérieur afin d’obtenir des projets aussi aboutis que possible, tout en optimisant les espaces, comme l’illustre ce mur de placards.
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
La lumière provenant des baies vitrées de la cuisine atteint aisément la pièce centrale de la salle à manger. Sous le vitrage fixe apportant de la lumière dans la cage d’escalier, un panneau coulissant dissimule l’accès aux toilettes et à la cave.
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
Le volume du couloir qui longeait autrefois l’escalier a été réaménagé en un sas fonctionnel qui, du côté du pied de l’escalier, intègre des placards servant notamment de vestiaire.
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
Avant
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
Deux vitrages fixes distribuent de la lumière dans la cage d’escalier, au niveau de l’entresol. Ils offrent aussi des vues, l’une plongeante sur la cuisine, l’autre rasante sur la petite toiture verte qui jouxte la terrasse de la chambre parentale.
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
Dans l’espace parental qui occupe tout le premier étage, une nouvelle salle de bains a été aménagée. La douche à l’italienne joue le contraste de tonalité avec le reste de la salle de bains qui comprend un double lavabo, un WC ainsi qu’un bain à bulles.
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
L’espace parental présente un vaste dressing qui peut être entièrement isolé de la chambre par un panneau coulissant.
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
Sous les combles, la chambre d’amis bénéficie de deux fenêtres percées dans la nouvelle toiture.
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
La salle de bains des parents est aménagée du côté rue. Le vitrage translucide laisse entrer une douce lumière naturelle tout en préservant l’intimité.
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
L’espace parental occupe tout le premier étage. La chambre est prolongée d’un large dressing et d’une salle de bains. Comme dans le séjour, le sol est habillé d’un parquet en chêne semi-massif.
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
Le toit plat de la nouvelle construction est occupé d’un côté par la terrasse de la chambre parentale, de l’autre par une toiture verte d’une largeur d’1,9 m. Il s’agit là de la distance obligatoire pour empêcher toute vue directe sur les voisins de gauche.
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
Les deux chambres d’enfant situées au deuxième étage se partagent une nouvelle salle de bains. Le plancher est réalisé en bambou.
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
Le deuxième étage est occupé par les deux chambres d’enfant et leur salle de bains commune.
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
Le hall d’entrée a été débarrassé du faux plafond qui occultait les moulures d’origine, remises en état et mises en valeur par les suspensions lumineuses qui attirent le regard.
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
Dans le séjour, l’arcade séparant la salle à manger du salon a été élargie pour agrandir les espaces. Le même effet a été obtenu en retirant la cheminée du salon, désormais occupée par un meuble-étagère.
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
Toute la surface au sol des trois pièces en enfilade est habillée d’un parquet en chêne semi-massif, éclairé par la lumière naturelle provenant des grandes baies vitrées du nouvel espace de la cuisine s’ouvrant sur le jardin.
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
La structure du garde-corps en bardage de cèdre ajouré a été reproduite pour créer un pare-soleil, qui s’étire vers le haut pour former le garde-corps de la terrasse au niveau supérieur.
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
À la fois fonctionnel et esthétique, le bardage en cèdre ajouré a été utilisé pour former tantôt un garde-corps, tantôt un pare-soleil.
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
L’usage de deux tonalités de crépi agrandit visuellement les ouvertures et donne un caractère plus contemporain à la façade arrière.
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
Avant
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
L’espace couvert dans le prolongement de la terrasse permet un rangement à l’abri des intempéries. Son sol vient à fleur des deux fenêtres de la cave, offrant à la buanderie lumière naturelle et vue sur le jardin.
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
La terrasse surélevée a permis de limiter le nombre de marches de l’escalier métallique qui la sépare de la cuisine.
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
Bruxelloise et fière de l'être (en images)
Avant